Elizabeth Von Rembrandt
Si tu veux ce que tu n'as jamais eu, Fait ce que tu n'as jamais fais.
Messages : 39 Date d'inscription : 29/01/2011 Age : 33
| Sujet: Elizabeth Von Rembrandt Sam 29 Jan - 15:09 | |
| FEAT. EVA GREEN
| FICHE DE PERSONNAGE
DATE DE NAISSANCE: 1013 ÂGE: 998 ans GROUPE: World of Eternity DON? : Persuasion ORIENTATION // SITUATION: Bisexuelle // Célibataire
|
VOTRE HISTOIRE, VOTRE VIE, TOUS SUR VOUS: ( 20 LIGNES MIN ) Cher Journal... J'ai décidé de commencer à écrire, car je sais que ma vie sera longue et qu'un jour, je ne me souviendrai plus de bien des choses, car trop de temps se sera écoulé. Cela me sera alors utile de pouvoir relire ces pages afin de me souvenir. Alors, voila. Commençons par le début... Je me nomme Elizabeth Von Rembrandt, je suis née en l'an 1013 après l'arrivé de Jésus-Christ, et je suis une vampire. Oh je n'ai pas toujours été comme cela, avant, j'étais humaine, comme tout le monde. J'étais d'une grande beauté et tout le monde m'adulait. Je venais d'une famille de noble, avec des racines princières même! J'ai donc toujours été une femme fière, un peu superficielle sur les bords, je l'admets, mais surtout, égocentrique. Je ne pense qu'à moi, surtout depuis que je suis devenue une vampire. Pourquoi me soucierais-je des autres alors qu'ils finiront par mourir de toute façon? Cela serait une immense perte de temps, et même si je vais vivre pour l'éternité, il est hors de question de perdre du temps. M'enfin, revenons en à ma famille. J'ai eu, dans ma vie d'humaine, un père et une mère aimants, ainsi que trois soeurs et cinq frères, tous plus âgés que moi. Comme j'étais la petite dernière, j'étais la préférée de mes parents. Ils m'offraient tout ce que je voulais et je dois admettre que cela faisait bien enrager mes frères et soeurs, ce qui étaient loin de me déplaire. C'est le jour de mon 17 ième anniversaire que ma vie changea pour de bon. À cette époque, on était déjà considéré comme une femme à cet âge et personne ne comprenait pourquoi je refusais de prendre un mari. On disait même de moi que, malgré ma grande beauté, si je continuais ainsi, j'allais finir vieille fille. Je ne les écoutais pas, à vrai dire je n'en avais rien à faire de ce qu'ils pensaient. Je savais ce que je voulais et c'était la liberté. Et justement, comme cadeau d'anniversaire, cette année là, je recu une magnifique jument pure sang. J'avais déjà montée à cheval auparavant mais mon père avait toujours considéré que ce n'était pas un sport pour les filles, de faire de l'Équitation. Seulement, j'avais finis par le convaincre, je finis toujours par avoir ce que je veux de toute façon. Et puis, j'ai toujours fais le contraire de ce que devait faire les jeunes filles de l'époque. S'occuper de la maisonnée, des enfants, apprendre à faire la cuisine, à coudre, etc.... Très peu pour moi. Ca a commencé déjà quand j'étais toute petite et que je voyais mes frères apprendre à lire et à écrire alors que moi, on me l'avait interdit parce que ce n'était pas ce que les jeunes filles devaient faire. Évidemment, j'ai alors décidé de faire comme mes frères sans que mes parents ne le sachent. J'ai donc appris à lire et à écrire avec un vieil homme, un ermite qui avait accepté de m'apprendre ce qu'il savait en échange de nourriture. Mon père a fini par tout découvrir et il a fait bannir l'ermite de notre village. Heureusement, j'avais eu le temps de finir d'apprendre et je me suis jurée ensuite que je ne passerais pas le reste de ma vie enfermée dans une maison à jouer à la femme au foyer. D'où le fait qu'à 17 ans, je n'étais toujours pas marriée. Revenons en au cheval d'ailleurs, car c'est là que ca devient intéressant. Un jour, je suis allée faire une promenade à cheval dans les bois, malgré l'interdiction de mon père car il se faisait tard. En chemin, j'ai rencontré un homme beau à couper le souffle. Pour la solitaire que j'avais décidé de devenir, ce fut un coup dur. Le coeur me battait à tout rompre dans ma poitrine, tellement je le trouvais attirant. Nous avons parlé un moment, c'était un homme qui avait voyagé toute sa vie et étrangement, il réussissait à me faire dire absolument tout. Il sut donc très rapidement que j'avais envie de quitter mon village et de parcourir le monde pour voyager moi aussi, afin de découvrir plein de choses nouvelles. À la fin de notre discussion, il me proposa un marché. Si j'acceptais de devenir sa compagne, il me transformerait en vampire. Oui oui, vous avez bien entendu. Il venait de me dire qu'il était un vampire et qu'il me transformerait si je devenais sa compagne. Évidemment, j'ai accepté sur le champs, car je me disais qu'en étant sa compagne, je voyagerais moi aussi. Je voyais donc en cette transformation la possibilité de réaliser mon rêve. Après avoir acceptée, il me mordit, but mon sang, puis me donna du sien avant de me tuer afin que je puisse revenir à la vie en tant que vampire... Je suis donc revenue à la vie en tant que vampire et l'homme qui m'avait transformé me montra tout ce que je devais savoir. Seulement, il me considérait comme sa chose, presque comme son esclave, car il venait d'un temps encore plus reculé que le mien. Bien sûr, je pouvais voyager à ses cotés, mais je devais le servir lorsqu'il me le demandait et je ne pouvais rien apprendre, rien lire ni écrire. Il ne concevait même pas l'idée que je puisse en être capable. Après quelques années ainsi, il finit par me répugner, malgré sa grande beauté. Et puis, entre temps, j'avais pu découvrir que j'avais un don, celui de persuasion. Je pouvais contrôler n'importe qui et n'importe quoi. J'avais donc passé toutes ces années à ses cotés en m'exerçant en cachette pour arriver à contrôler mon pouvoir. Lorsque je fut certaine que mon pouvoir était efficace sur les vampires, je suis allée le rejoindre et je me débrouilla pour qu'il se tue lui-même. C'est arrivée il y a quelques jours à peine, mais je me sens déjà libérée. Je compte bien me remettre à voyager, mais ne t'en fait pas, cher journal, je viendrai écrire ici tout ce qu'il se passera d'intéressant dans ma vie, je te le promets! -------------------------------------------- Cher journal, Comme tu le sais si bien puisque je te l'ai déjà raconté au fil du temps, les temps changent énormément. Me voilà rendu dans les années 2000 et quelques. C'est fou ce qu'en un peu moins de mille ans, les choses ont pu évoluer. Parfois, je regrette mon époque, mais ca ne dure jamais longtemps. Au moins maintenant, les femmes sont beaucoup plus libre. En fait, tout le monde est beaucoup plus libres. Les moeurs sont encore plus répugnantes qu'à notre époque. Tout le monde couche avec tout le monde sans gêne, etc. Mais bon, j'ai fini par m'habituer et ca ne me déplait pas tant que ca. Mais de toute façon, même si les temps changent, moi je suis restée la même. La solitude commence toutefois à me peser, il me faut me l'avouer. Mais justement, je crois que ca va changer bientôt... Je viens de m'établir à Mystic Falls, une petite ville en Virginie, aux États-Unis. Cette ville regorge de vampire et de créatures surnaturelles. Peut-être que j'arriverai à ne plus être aussi solitaire... Seulement, j'ai déjà un petit problème. Je suis ici depuis une semaine environ, mais déjà une femme commence à me taper sur les nerfs. Elle fouine beaucoup et c'est énervant. J'ai décidé que si jamais elle venait à recommencer, je la capturerais et je boirai son sang pour la faire taire... --------------------------------------------- Cher Journal, Un an s'est écoulé depuis la dernière fois où je t'ai écris, j'en suis navrée. Il s'est passé tellement de choses que je n'ai pas eu le temps de t'écrire. Mais voilà, tu te souviens de la femme qui fouinait trop près de moi, l'an dernier? Et bien, c'est une sorcière du nom de Cameron. Donc finalement, au lieu de boire son sang, je l'ai enlevé et elle vit avec moi depuis ce temps. Grâce à mon pouvoir, elle est à mon service et c'est super. Je dois admettre qu'avoir de la compagnie me fait du bien aussi, surtout que Cameron est une très belle femme. Je l'apprécie, mais il ne faut pas que j'oublie que c'est une sorcière et que si je la libère de mon pouvoir, elle me le fera payer. Donc je ne dois pas céder.
QUI ÊTES-VOUS?
→ pseudo : Sanee → Prénom : Sandra → age : 19 ans → fréquence de connexion : 7/7 habituellement → comment as-tu atterris ici ? Grâce à un courriel recu sur une de mes ancienne adresse de courriel xD → n'est-il pas canon ? Bien sûr ^^ → pourquoi cet avatars et pas un autre ? Parce que c'est celui qui a été choisi pour ce personnage par le Staff de ce forum → 1 exemple de RP : Je vous offre deux pour le prix d'un xD Mais je tiens à préciser avant que la qualité de mes rps varient selon mes humeurs et mon inspiration xD
- Spoiler:
22h30. C'est l'heure que j'ai sur ma montre. Je regarde autour de moi, le soleil semble partit depuis des lustres, car la lune est déjà bien haute dans le ciel et les étoiles sont déjà là elles aussi. Je n'avais même pas remarqué ce détail, pourtant important. Le soleil avait fait place à la lune, la lumière avait fait place aux ténèbres, ce n'était quand même pas négligeable comme événement. Mais j'étais trop prise par mes propres ténèbres pour remarquer celles qui arrivaient peu à peu autour de moi. J'errais depuis des heures maintenant, à travers les rues de Londres. J'errais comme une âme en peine, l'air hagard, la tête basse, absorbée dans mes pensées, perdue quelque part dans les confins de mon cerveau. La foudre aurait pu s'abattre à côté de moi que je n'aurais sans doute pas bronché d'un seul pouce. J'étais dans un état catatonique, je marchais sans savoir où j'allais, mon visage n'exprimait aucune émotion et je n'entendais aucun bruit ni aucune parole, même s'il y avait des gens autour de moi. J'étais sortie marcher, ce soir là, dans l'espoir de me changer les idées. Rester seule dans mon petit appartement ne m'aidait pas à tout oublier. Évidemment, je ne pensais pas que je pourrais finir par oublier un jour. Après tout, ce qui m'était arrivé ne s'oubliait pas facilement. C'était comme si mon cerveau refusait de l'assimiler. Je me suis fais violée il y a une semaine de cela, et pourtant, j'avais passé la semaine à me demander si ca m'était vraiment arrivée, à me dire que ce devait forcément être une hallucination, j'étais beaucoup trop populaire et jolie pour qu'une telle horreur m'arrive à moi! Pourtant c'est le cas, je le sais maintenant.
Certains idiots pourraient dire que tout cela était ma faute, que je l'avais cherché, que j'avais provoqué l'homme qui m'a fait ca. Les gens sont tellement mauvais de nature qu'ils voient le mal partout, mais jamais à la bonne place. Un adolescent se suicide parce qu'il était las de se faire insulter par tous les autres élèves? Les gens vous diront simplement qu'il était lâche et qu'il ne méritait pas de vivre. un enfant se fait kidnappé alors qu'il marche dans la rue? Les gens diront que l'enfant n'avait qu'à ne pas parler à un étranger ou encore qu'il n'avait pas à marcher seul dans les rues. Un homme se jète en bas d'un pont par désespoir? Les gens diront que c'était parce qu'il voulait se faire remarquer. Un artiste se tranche une oreille à coup de rasoir? Les gens diront que c'était pour devenir célèbre. Une femme se fait violée un soir dans la rue, par un homme qu'elle ne connait pas? Les gens vous diront qu'elle a dut le provoqué avec des tenues inappropriées et qu'elle ne méritait pas mieux. C'est ce qui risque de m'arriver si je parle de ce que j'ai vécu il y a plusieurs jours. C'est la raison pour laquelle je n'ai rien dis à personne jusqu'à maintenant. Je n'ai rien dis à mes parents, ni même à mon frère Ryan, de qui pourtant je suis très proche. Je sais ce que les gens vont penser si j'en parle, car moi-même je pensais comme eux avant. Et je ne veux pas que cela arrive. J'ai bien assez de misère à tout assimiler, s'il faut en plus que les gens me jugent en mal, je n'y survivrai pas.
Avant, j'étais Miss Populaire, celle de qui tout le monde veut être amie, la fille que tous les mecs veulent avoir comme petite copine, l'élève modèle que tous les profs veulent avoir dans leur classe. J'avais tout pour moi au lycée, mais ce temps là est terminée et même si je m'étais bien débrouillée à ma sortie du lycée - Je suis entrée à l'université et je me suis pris un job à mi-temps comme serveuse pour payer mes études - maintenant plus rien n'allait. Ai-je fais quelque chose de si mauvais que le destin n'a rien trouvé d'autre pour me punir que de m'envoyer ce pervers pour détruire ma vie? Je ne me souviens pas pourtant d'avoir été assez méchante pour mériter une telle horreur. Je ne crois ni en Dieu ni en Satan, même si je crois en bien d'autres choses, mais il me semble que ce qui m'arrive est injuste. Ca fait des jours que je m'enferme dans mon propre univers afin d'éviter la réalité, parce qu'elle est trop douloureuse. C'est la deuxième fois que je sors à l'extérieur de chez moi depuis que je me suis fais violée. LA seule autre fois, c'était trois jours après mon viol, environ. Je ne suis pas ressortie de chez moi depuis, même si ca fait déjà quatre jours. J'ai pris momentanément congé de mon boulot et heureusement, c'est les vacances. Je n'aurai donc pas à faire comme si tout allait bien devant des centaines et des centaines d'étudiants. J'ai toujours été bonne pour faire semblant, mais là, c'était au dessus de mes forces, je savais bien que je n'y arriverais pas. Une raison de plus pour rester toute seule chez moi.
Mais ce soir, il fallait que je sorte, sinon j'allais exploser. Il fallait que je me change les idées, car seule dans mon appart, je ruminais mes idées noires et je revoyais sans cesse la scène, que j'ai les yeux ouverts ou fermés, que je sois éveillée ou endormie. Bon d'accord, même à l'extérieur je ne pouvais m'empêcher de penser à cela, mais au moins, je prenais l'air frais. Et ca me faisait beaucoup de bien, même si ca ne m'aidait pas à penser à autre chose. Évidement, ma promenade dans les rues de Londres ne m'avait pas amené là où cet ''accident'' disons, était arrivé. Tant mieux, je n'avais pas envie d'y retourner, je ne m'en sentais pas le courage, pas encore du moins. Mes pas m'avaient amené dans le Camden Town, un endroit paisible la plupart du temps, où se promener dans les rues étaient agréable, enfin pour moi. Ce n'était pas ici qu'on m'avait violé, donc je me sentais bien. Bon, ca suffit. Il fallait que j'arrête de penser à ca, c'était épuisant! Pour me changer réellement les idées, je me suis mise à regarder le paysage autour de moi. Je ne l'avais pas réalisé, mais il y avait plein de gens qui marchaient autour, malgré l'heure tardive. Je n'y avais tellement pas fait attention que je m'étais crue seule. Mais j'aurais dû y penser, j'étais à Londres, on y était jamais seule. D'ailleurs, alors que je regardais de l'autre côté de la rue, où une vieille madame s'acharnait à essayer de faire avancer son petit chihuahua, je sentis un choc puis une douleur. Reprenant mes esprits, je m'aperçus que le choc était dû à une collision avec une autre personne, un homme, et que la douleur était mes fesses percutant durement le trottoir. Je me mis alors à bafouiller pour m'excuser de ma maladresse.
- Je... Je suis... vraiment désolée... Je ne reg... regardais pas où... je mettais les... les pieds.
Ensuite, j,ai relevé la tête pour voir à qui j'avais affaire. Je fus surprise de voir qu'il s'agissait d'Emilian. Emilian était un homme de qui j'avais fais la connaissance il y a quatre jours, justement quand je suis sortie de chez moi la dernière fois. Étrangement, je marchais simplement dans la rue lorsqu'il était apparue pour me dire qu'il savait tout et qu'il était là pour m'écouter si j'en avais besoin. Je l'ai suivis sur le coup, car il disait qu'il pourrait m'aider à me venger si c'était ce que je voulais et j'étais simplement curieuse. Sauf que je ne l'avais pas revue depuis. Quel hasard de le croiser de nouveau dans la rue alors que je vivais quand même loin d'ici. Si je n'avais pas errer dans l'espoir de me délivrer de ce que je vivais, jamais je ne serais venue dans le Camden Town ce soir et jamais je ne l'aurais recroisé. Vraiment, quel drôle de coincidence. Moi qui ne voulait pas lui parler de ce que j'avais vécu, car je trouvais déjà assez étrange qu'il le sache, était-ce un coup du destin de le croiser ce soir? Je l'ignorais et à vrai dire, je m'en foutais un peu aussi. Poliement, quoique baffouillant encore un peu, je lui reparlai.
- Oh... Emilian. Bonsoir. Désolée, je ne vous avais pas vu, j'étais trop occupée à regarder ailleurs. Comment allez-vous?
- Spoiler:
Quand elle lui avait crié de ne pas la toucher, Aaron s'était reculé d'un coup, elle lui avait fait peur, il ne devait pas s'attendre à ce que sa douce Myriam réagisse aussi violemment. Pourtant, c'était le cas. Elle avait le coeur en miette, mais plus que cela, elle était enragée, si elle avait eu cette fille en avant d'elle, là, maintenant, elle lui aurait arrachée le coeur de ses mains, elle l'aurait déchiquetée en morceaux. Bref, elle lui aurait fait beaucoup, beaucoup de mal. Ce qui est bien, quand on a vécu plus de 2 000 ans, c'est qu'avec tout ce temps libre, on peut perfectionner certaines choses, comme l'art de la torture par exemple. Mais après un moment, les larmes avaient cesser et Myriam était entrée dans un état catatonique, elle était perdue dans son propre monde, revivant ce fameux jour où elle s'était fait brisée le coeur pour la première fois.
Elle fut tirée de sa torpeur par un bruit sourd qui la fit sursauter. Elle regarda autour d'elle et vit qu'un livre était maintenant par terre. Elle releva son regard vers Aaron, un regard contenant toutes les souffrances du monde, puis elle le reporta vers le livre et encore vers lui. Elle faisait tranquillement le lien entre le livre par terre, le bruit sourd et Aaron et son air exaspéré. C'était lui qui avait jeté le livre par terre, et ce dernier avait fait un bruit sourd en touchant le sol et c'est ce bruit qui l'avait sortit de sa torpeur. Elle s'assoya comme il faut sur le sol et s'étira pour que sa tête touche le plancher. Elle avait besoin de respirer comme il faut, sinon elle allait bientôt manquer d'air. Peu de temps après, Aaron s'adressa finalement à elle, ces premiers mots depuis qu'elle avait piquer une crise.
— Elle s'appelle Sarah, c'est mon unique amie de Bristol, elle connait mon secret, cette photo à 4 ans. Et ... Si je n'ai pas donné de nouvelle c'est que je n'ai ni ton numéro, ni eut le temps de le faire... J'ai eu une semaine d'examen blanc ... Mais j'avais surtout peur de venir chez toi ... De n'être qu'un jouet de passage... Voilà pourquoi
Une amie... une simple amie. Qui vivait dans son ancienne ville... IL n,avait pas pu lui donner de nouvelles parce qu'il n'avait pas son numéro, pourquoi elle aurait juré qu'elle le lui avait donné quand ils s'étaient croisés la première fois. Mais la raison la plus importante, c'était qu'il était en examen. Voilà pourquoi elle n'avait pas eu de ses nouvelles. Et il avait eu peur de n'être que quelqu'un de passage pour elle. Comment pouvait-il croire une telle chose? Comment pouvait-il penser un seul instant qu'elle le considérait comme un jouet de passage? Elle lui avait raconté son histoire, du moins une partie de son histoire, et il osait penser qu'elle se moquait de lui? Décidément, il ne la connaissait pas bien du tout.
Puis, Aaron porta la main à sa bouche en tremblant et se dirigea vers la fenêtre. Il prit une cigarette et l'alluma dans l'intention de la fumer. Pourtant, Myriam ne bougea pas. Elle assimilait encore tout ce qu'elle venait d'entendre. Stupéfaite par la réponse de celui qu'elle aurait voulu aimer. Puis le froid commenca à s'installer dans la chambre et Myriam se mit à avoir froid. Elle finit par se relever, frictionna ses bras un court instant, puis secoua sa tête doucement afin de sortir complètement de sa torpeur de tout à l'heure. Restant debout au même endroit où elle était auparavent, sans regarder Aaron, elle ne bougea pas lorsqu'il s'adressa à elle de nouveau.
— Je ... Je suis loin d'être la personne qu'il faut pour toi. Je pourrais juste arrêter en ta présence ... Et encore ... Tu ne devrais pas te mettre dans des états pareils ... Tu ne devrais même pas me considérer ...
Encore ce genre de parole. Il n'arrêtait pas de dire ce genre de conneries. Qu'il n'était pas fait pour elle. Quoique, cette fois-ci, il avait rajouté qu'il ne pourrait pas arrêter de fumer la cigarette, peut-être un peu en sa présence mais même encore là, il pourrait flancher. Il avait continué sur une autre phrase mais ne l'avait pas terminé. Après un moment, elle finit par se retourner vers lui. Elle s'approcha, le visage livide, mais surtout vide de toute émotion. Elle approcha d'Aaron et sans rien dire, elle prit à son tour une cigarette et l'alluma. Elle prit une bouffée, elle passa cette fois. Elle en prit une deuxième, elle passa aussi. Au final, elle finit la cigarette en un temps record. Puis, elle sortit, à son tour cette fois-ci, une bouteille de son sac. Mais elle, s'était du rhum. Elle ouvrit la bouteille et en but une énorme gorgée. Et une autre. Et encore une autre. Elle était tellement petite qu'elle ne tolérait pas l'alcool et sa bouteille de rhum était relativement élevé en pourcentage, elle finit rapidement par sentir l'engourdissement. Elle sourit, contente d'avoir eu ce qu'elle voulait. Puis, elle regarda Aaron et s'adressa à lui.
- Arrête de dire ca, arrête de te voir de façon aussi négative, bordel de merde! Aaron! Pourquoi c'est si dure à croire que je puisse être sincère? Pourquoi tu veux pas juste croire que je puisse vraiment t'apprécier? Que je puisse vraiment vouloir être avec toi? Je ne suis pas la petite fille parfaite que tu crois que je suis! Je suis bien plus que ca et je voudrais que tu le vois, que tu réalise que je ne suis pas meilleure que toi, bien au contraire! Arrête de penser que tu ne vaux rien comparée à moi, ca me tape sur les nerfs!
Elle s'était enfin réveillée, Elle avait parlé d'une voix exaspérée, de sa vraie personnalité. Elle avait besoin encore d'alcool. elle ouvrit sa bouteille de nouveau et bu encore deux trois gorgée, ca faisait beaucoup de bien. Puis, comme si elle se souvenait du pourquoi elle s'était effondrée tantôt, elle se sentit honteuse. Elle baissa la tête et lui reparla d'une voix piteuse, une petite voix remplit de culpabilité.
- Je suis désolée pour tantôt, quand j'ai vu la photo, après avoir passé la semaine à me dire que tu ne me donnais pas de nouvelles parce que tu avais trouvé quelqu'un de mieux que moi, j'ai eu tellement mal que je me suis effondrée. J'ai crue que tu tenais plus à elle qu'à moi, que c'était à cause d'elle que tu ne m'avais pas parlé cette semaine... J'ai cru que tu m'avais mentit, que tu n'avais pas été sincère quand on s'est vu la semaine passé et que tu ne voulais pas vraiment de moi...
La voix de Myriam était maintenant pleine de tristesse et des larmes recommencaient à couler sus ses joues. Elle avait eu si peur de le perdre! Tellement, tellement peur! Et son pauvre coeur qui s'était brisé en deux en voyant la photo, la douleur qu'elle avait ressentie, c'était horrible. Elle se mit à pleurnicher, comme une fillette, totalement perdue. Elle avait si mal, elle n'aurait jamais crue que ca lui arriverait encore une fois.
- J'ai eu tellement mal quand j'ai vu la photo, mon coeur s'est brisé, j'ai arrêté de respirer, j'ai cru que mon monde entier venait de s'écrouler. Tu n'as pas le droit de me faire subir ca, cette douleur là, je ne veux plus jamais la revivre Aaron, plus jamais! C'est si douloureux, si horrible. J'ai cru que j,allais mourir. J'ai cru... J'ai crue que je t'avais perdu...
Sa voix chevrotait, elle tremblait, pleurait, elle devait être affreuse à regarder et pourtant elle en avait rien à cirer. Tout ce qu'elle voulait, c'était que cette douleur parte, qu'elle recommence à se sentir comme avant avec lui. Elle voulait revivre les moments de bonheurs de la semaine dernière, pas les moments de tristesse d'aujourd'hui.
Dernière édition par Elizabeth Von Rembrandt le Mar 1 Fév - 11:30, édité 4 fois |
|